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Hans & Joséphine

Paris occupée. Quatre ans après son mariage Joséphine avait vu sa vie changer. Elle voyait la France, le monde changer. Une guerre, ça transforme, c'est aussi simple que de dire que le feu ça brûle ou que l'eau ça mouille. Son époux, travaillant au ministère de affaire étrangère, membre d'honneur de la société des nations, était partis tôt se matin, déposant un léger baisé sur ses lèvres, il l'avait prévenu de l'arriver d'un invité d'honneur. Un allemand, membre de la vieille aristocratie allemande et haut gradé de l'armé. En bonne maîtresse de maison, Joséphine fit préparer une chambre, perfectionniste, elle choisie elle-même les draps, les fleures à mettre. Pour ne pas s’ennuyer, elle veilla à aider les domestique avec la douceur qui la caractérisait. S'ils savait. Elle n'était pas qu'une épouse docile, douce, tendre, non, elle était une résistante qui se battait pour son pays.
Joséphine ne pouvait toléré qu'un pays ait de telle désir de conquête et encore moins un régime faisant l'apologie d'une race supérieur. Elle se battrait de toute ses force.
Dans la journée, elle alla avec la cuisinière faire des courses, souriant docilement, elle fit l’aumône au pauvre donnant du pain à certain, des pièces à d'autre. Elle avait une bonne réputation parmi les petites gens, donnant d'ailleurs des galas de charité pour les orphelinats, lutter contre la faim et le manque d'éducation. Peut-être un jour ouvrira-t-elle une école... Son mari ne le voudrait pas, il n'aimait pas trop les idées de sa femme, une femme à pour but ultime de se marier... il ne comprenait pas le sacrifice qu'elle avait fait en arrêtant ses études, elle portait encore en elle cette blessure.
Le soir venu, Joséphine se vêtit avec simplicité et élégance, une robe flattant sa peau d'albâtre et ses yeux clair, un chignons flou, pas de maquillage. Elle descendit, faisant ses dernières recommandations, notamment pour le petits déjeuner copieux des allemands. En effet, les allemand soupait léger et se rattrapait largement le matin. Une aubaine, elle avait aidé à la préparation de différentes entrée légère ainsi que d'une soupe. Elle entendit la voiture, elle alla dans l'entrée, prête à l’accueillir, le cœur battant. Elle le vit entrer, elle esquissa un sourire doux, avenant, allant lui offrir sa main.

« Bonsoir capitaine, je suis Joséphine Mauriel, l'épouse de Charles, avez vous fait un bon voyage ? »

Sa voix était clair, douce, fluide. L'invitant à venir se reposer à l’intérieur.